« Le Maître et Marguerite », de l’écrivain soviétique Mikhail Boulgakov, est un roman écrit entre 1927 et 1939.
Je crois bien que c’est l’histoire d’amour la plus bizarre que j’ai lu!
Le roman regroupe 3 intrigues principales. La première intrigue voit apparaître Satan en personne, déguisé en un distingué et mystérieux magicien Woland, avec sa troupe d’acolytes plus bizarres les uns que les autres (un chat noir, un cabotin, une sorcière, et un assassin. On retrouve également le Maître, auteur déçu qui n’a pas réussi à faire publier son livre sur Ponce Pilate. La deuxième intrigue raconte une partie de la vie de Ponce Pilate (telle que relatée dans le roman du Maître), où le procurateur Pilate est confronté à la dure question de la condamnation du Christ, et à ses remords une fois sa décision prise. La troisième intrigue est celle de Marguerite. Follement amoureuse du Maître, elle passe un marché avec Woland afin de retrouver son amant qui s’était détourné du monde suite à l’échec de son roman.
Tout ça tout ça…. C’est fabuleux! Le roman traite à la fois d’amour, de complot, c’est une critique politique et sociale, c’est burlesque et fantastique. Les intrigues se mêlent tout au long de l’histoire, et alors qu’on pensait être en train de dîner tranquillement dans un restaurant chic avec d’autres auteurs à succès, on se retrouve d’un coup à danser nue sous la lune de Moscou avec d’autres sorciers et sorcières. Satan est un personnage rendu par l’auteur sympathique et très humain, et on s’attache plus à lui qu’aux autres personnages du roman. J’ai beaucoup apprécié en particulier toute l’intrigue sur Ponce Pilate, qui brouille les notions de bien et de mal auxquelles on se raccroche habituellement.
Il ressort de cet ouvrage une vraie sensation de magie et de fantastique, et également de voyage.
Un très bon livre à découvrir, ne serait-ce que pour le côté « mindfuck » que l’on ressent à chaque fois que l’on tourne une page. Et là encore, merci à Mogouri du Cosy Corner pour le conseil lecture!
Un de mes livres préférés! Ca me donne envie de le relire…