J’ai découvert Eve de Castro suite au conseil d’une amie qui aime beaucoup cette autrice. Elle conseillait initialement « Le Roi des Ombres », mais ne l’ayant pas trouvé je me suis rabattue sur « La Femme qui tuait les Hommes ». Bien m’en a pris !
J’essaie en ce moment de lire des œuvres d’autrices plus que d’auteurs, et si en plus le sujet est une femme: banco!
« La femme qui tuait les hommes » ce sont deux histoires que l’on suit en parallèle, celle de Lena Popova, qui se passe en Russie en 1909, et celle de Jeanne, parisienne retraitée de 2017.
Lena est une grande femme russe robuste, taillée comme un homme, qui cherche à fuir un mari violent et à suivre le chemin de la liberté que lui montre l’homme qu’elle admire, Vladimir Ilitch, dit Lénine. Et le long de ce chemin elle va tuer des hommes. 272 pour être précise. Pour libérer des familles de maris violents, et mauvais pères.
Jeanne est une petite vieille retraitée de l’Opéra de Paris, où elle a été costumière pendant près de 50 ans. Si elle n’a pas tué 272 hommes, elle mène sa révolution de son côté, et notamment en inspirant à un célèbre romancier parisien sa nouvelle grande histoire.
Les histoires de ces deux femmes vont s’entrecroiser au long des 266 pages de ce livre, malgré le temps et la distance, même si la fin de Lena nous est révélée dès le premier chapitre. Les deux histoires qui nous sont racontées sont passionnantes, et le livre se lit d’un trait.
Je me suis prise vraiment d’affection pour les personnages . C’est très, très bien écrit. Et malheureusement d’actualité. Je le conseille chaudement!
Je vais très probablement me racheter des œuvres de Eve de Castro, le prochain sur la liste étant « Nous, Louis, Roi », dont le titre me plait bien, et « Nous serons des Dieux », titre tout aussi cool.