Jane Eyre et moi, c’est une longue histoire.
Je l’ai découverte quand j’étais adolescente. Je l’ai relu souvent, et j’en gardais un bon souvenir. Une belle histoire d’amour, une héroïne attachante et un homme ténébreux, ça fait un bon mélange.
Ainsi, après avoir récemment lu « Orgueil et Préjugé » de Jane Austen, échoué à lire le roman » Les Hauts de Hurlevent » d’Emily Brontë, et histoire de rester dans le début du 19ème siècle, j’ai décidé de relire « Jane Eyre » de Charlotte Brontë.
Et bien j’aime toujours autant ce livre !
Jean Eyre est une jeune fille recueillie par son oncle à la mort de ses parents. Quand son oncle meurt lui aussi, la femme de ce dernier ne veut plus s’occuper de l’enfant, et l’envoie en pension. Jane y restera 8 ans, en tant qu’étudiante puis maîtresse. Cherchant à changer de vie, elle trouve une place en tant que gouvernante d’une petite fille au domaine de Thornfield, dont le maître est Edward Fairfax Rochester.
« Jane Eyre », c’est une formidable histoire d’amour !
Déjà j’ai aimé le découpage du roman. J’ai apprécié chacun des trois grands moments de la vie de Jane : la description de sa vie au pensionnat, sa vie de gouvernante à Thornfield, puis sa fuite et sa nouvelle vie. Assez peu sûre d’elle en début d’ouvrage, elle gagne en maturité tout au long de l’histoire, il y a une réelle évolution du personnage.
Quant à Edward Rochester, c’est un véritable héros byronien. Il est irascible, désagréable avec sa pupille, et il est décrit comme n’étant pas beau par Jane. Légèrement désagréable quand on le rencontre la première fois, nous lecteurs, il devient de plus en plus attachant au fur et à mesure que l’on comprend son attirance et sa fascination pour Jane.
On voit grandir leur amour à tous deux, et on a simplement envie qu’ils s’aiment encore et encore. C’est un bel amour sincère et désintéressé, intemporel.
Une vraiment belle histoire que j’ai pris plaisir à redécouvrir ! Même si je reste parfois interdite devant les mœurs de l’époque, ça n’empêche pas du tout d’apprécier l’histoire globale.
PS : L’image mise en avant est celle du film éponyme sorti en 2011, de Cary Joji Fukunaga, que je regarderai sûrement un jour !